Sanivap et Nocotech : Un processus efficace de prévention des infections à BMR et BHRe

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Les infections à bactéries multirésistantes (BMR) et à bactéries hautement résistantes émergentes (BHRe) représentent un risque majeur pouvant aller jusqu’à l’impasse thérapeutique. La prévention des infections associées aux soins (IAS) par ces bactéries dans les établissements de santé est donc de la plus haute importance. Découvrez comment la mise en place du process développé par Oxy’Pharm avec Sanivap et Nocotech peut aider les établissements de santé à prévenir l’acquisition et la diffusion des infections à BMR et BHRe.

Les BMR et BHRe exposent au risque d’impasse thérapeutique.

Les infections à bactéries multirésistantes (BMR) et hautement résistantes émergentes (BHRe) connaissent une croissance inquiétante : + 35 % en 2023 à l’AP-HP. En France, 12 500 personnes meurent chaque année d’infections résistantes aux antibiotiques. « Dans les hôpitaux, on a utilisé massivement et pendant des années des antibiotiques. Les bactéries ont développé des stratégies d’évitement, de protection contre ces antibiotiques », indique Mathieu Agnet, directeur scientifique chez Oxy’Pharm. Cette situation est particulièrement préoccupante, car les patients infectés deviennent de plus en plus difficiles à soigner, d’autant plus que certaines souches bactériennes développent une résistance à un nombre croissant d’antibiotiques. Dans certains cas, on peut même arriver à des impasses thérapeutiques où le patient se retrouve sans option de traitement efficace.

Quelles mesures pour la maîtrise de la diffusion des BMR et BHRe ?

LES BACTERIES MULTI OU HAUTEMENT RESISTANTES AUX ANTIBIOTIQUES LES PLUS REDOUTEES DANS LES SERVICES DE SOINS AUX GRANDS BRULES. 

Les Bactéries Hautement Résistantes aux antibiotiques émergentes (BHRe) sont des bactéries commensales du tube digestif et sont résistantes à de nombreux antibiotiques. Parmi elles, les Entérocoques résistants à la vancomycine ou ERG et les Entérobactéries productrices de carbapénémase ou EPC sont les bactéries les plus redoutées dans les services de soins aux grands brûlés.

Les Bactéries Multi Résistantes aux antibiotiques (BMR) sont des bactéries qui conjuguent plusieurs mécanismes de résistance à plusieurs familles d’antibiotiques. Staphylococcus aureus résistant à la méticilline ou SARM et Acinetobacter baumannii résistant à l’imipenème, ou ABRI, posent de réels problèmes, notamment dans les services de grands brûlés. ABRI, bactérie particulièrement redoutable pour les personnes immunodéprimées, est fréquemment retrouvée dans les services de grands brûlés

Quelles mesures pour la maîtrise de la diffusion des BMR et BHRe ?

La prévention des infections bactériennes repose sur le respect des règles d’hygiène hospitalière. Il existe trois niveaux de précautions :

 

  • Les précautions standard, parmi lesquelles l’hygiène des mains, s’appliquent en permanence pour tous les patients et dans toutes les chambres.
  • Les précautions complémentaires sont mises en œuvre en cas de BMR et visent à renforcer notablement l’hygiène des mains et le bionettoyage dans l’environnement.
  • Les précautions spécifiques aux BHRe consistent à isoler le patient et la chambre pour éviter de disperser les BHRe, ce qui constitue un troisième niveau de précautions dans ces cas-là.

 

Le bionettoyage n’est pas parfaitement opérant, car il ne parvient pas toujours à éliminer la source d’ABRI. D’autres méthodes de désinfection doivent alors être mises en œuvre. D’une part, il est intéressant de recourir à la désinfection des surfaces par voie aérienne (DSVA), une méthode qui permet d’être en contact avec absolument toutes les surfaces d’une pièce (chambre, bloc opératoire).

D’ailleurs, la SF2H (Société Française d’Hygiène Hospitalière) a émis des recommandations concernant la gestion des épidémies à BHRe. Selon ces recommandations, lorsqu’une épidémie à BHRe échappe au contrôle, la désinfection par voie aérienne s’avère être une solution particulièrement efficace pour éradiquer la contamination environnementale.

D’autre part, l’emploi de la vapeur est extrêmement performant pour éliminer toutes les bactéries dont les BMR et les BHRe. “Les propriétés désinfectantes de la vapeur sur un spectre large et homogène, indique Mathieu Agnet, permet d’éviter la contamination et la dissémination des BMR dans l’environnement”.

LES GRANDS BRULES SONT DES PATIENTS PARTICULIEREMENT VULNERABLES

Les grands brûlés courent un risque accru de colonisation et d’infection par les BMR et BHRe pour une double raison. D’une part, les grands brûlés sont des personnes pour lesquelles la peau ne joue plus son rôle de barrière protectrice. La pénétration des bactéries dans l’organisme est donc facilitée. D’autre part, ce sont des patients immunodéprimés : leur système immunitaire affaibli offre un terrain propice au développement rapide de ces bactéries.

LES MODES DE TRANSMISSION ET DE DIFFUSION DE CES PATHOGENES PROBLEMATIQUES

Les BHRe sont nombreuses à vivre dans les siphons des lavabos et des douches. Quant à ABRI, elle vit très bien sur les surfaces inertes. Le réservoir étant généralement humain, ABRI est donc apportée soit par le patient lui-même, soit par l’équipe soignante. La transmission se fait alors de manière directe de patient à soignant ou de soignant à patient et de manière indirecte par les mains, le matériel, le mobilier ou les dispositifs médicaux contaminés. Le double problème que pose alors ABRI est d’avoir la capacité à survivre sur les surfaces inertes et d’être extrêmement résistante à de nombreux types d’antibiotiques. “Il est donc très difficile de s’en débarrasser, et ce, d’autant plus que nous avons beaucoup de mal à identifier le foyer infectieux qui entretient l’infection dans le service ou la chambre du patient” souligne Mathieu Agnet.

LA SOLUTION COMPLETE D’OX’YPHARM : LA COMBINAISON ET NOCOTECH

Les sources de contamination sont multiples et la contamination de l’environnement est massive comme l’indique une étude de Jean Winoc Decousser intitulée “Définition des BMR/BHRe : Rien ne va !” et présentée à la SF2H.

La seule solution est de travailler en amont pour éviter la contamination du patient.

Oxy’Pharm a développé une solution d’hygiène à l’efficacité prouvée et éprouvée qui s’appuie sur la gamme de produits Sanivap et Nocotech :

 

  • Sanivap est un dispositif médical de bio nettoyage et de désinfection des surfaces par la vapeur.
  • Nocotech est une solution de bio désinfection des surfaces par voie aérienne (DSVA) qui repose sur l’action couplée d’un appareil de traitement et d’un produit désinfectant.

“La combinaison vapeur et DSVA, expose Mathieu Agnet, est particulièrement efficace et règle le problème de façon très réactive dans toute situation épidémique impliquant des BMR ou des BHRe et à fortiori dans les unités de grands brûlés. En effet, cette solution s’intègre parfaitement bien à la lutte contre les bactéries résistantes : la vapeur dans les précautions standard et le duo vapeur et désinfection des surfaces par voie aérienne dans les précautions complémentaires et spécifiques BHRe.”

Face à ce type de problématique, il convient donc d’utiliser des stratégies adaptées au problème et à son ampleur : travailler avec des solutions qui se révèlent efficaces et agir vite et de manière large lorsque la contamination s’est déjà disséminée dans l’ensemble d’un service hospitalier. La combinaison vapeur et désinfection par voie aérienne proposée par Oxy’Pharm, le duo Sanivap et Nocotech, a prouvé son potentiel probant à plusieurs reprises sur ce genre de cas d’ABRI dans les services de grands brûlés.

En conclusion, la combinaison Sanivap et Nocotech d’ Oxy’Pharm offre une solution complète et efficace pour lutter contre les BMR et BHRe dans les services de grands brûlés :

 

  • Sanivap assure un bionettoyage performant par vapeur, éliminant efficacement les bactéries résistantes.
  • Nocotech permet une désinfection par voie aérienne, atteignant même les surfaces difficiles d’accès.

 

Cette approche double répond aux différents niveaux de précautions recommandés par la SF2H.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter votre interlocuteur régional.