La contamination bactérienne des siphons est une problématique récurrente dans les établissements hospitaliers. Sanivap, le spécialiste français du bionettoyage vapeur qui a développé un dispositif unique de nettoyage et de désinfection des surfaces et des dispositifs médicaux, innove avec une méthode de désinfection spécifique des siphons. Explications de Mathieu Agnet et de Pascal Queyrel, respectivement directeur scientifique et directeur commercial chez Oxy’pharm et Sanivap.
La contamination bactérienne des siphons est une problématique récurrente dans les établissements hospitaliers. SANIVAP, le spécialiste français du bionettoyage vapeur qui a développé un dispositif unique de nettoyage et de désinfection des surfaces et des dispositifs médicaux, innove avec une méthode de désinfection spécifique des siphons. Explications de Mathieu Agnet et de Pascal Queyrel, respectivement directeur scientifique et directeur commercial chez OXY’PHARM et SANIVAP.
LE SIPHON : UN RESERVOIR MICROBIEN SOURCE D’INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS (IAS)
« À l’hôpital, les antibiotiques ont été utilisés pendant très très longtemps de manière préventive et curative, et parfois de manière extrêmement massive, avec pour conséquence le développement de la résistance aux antibiotiques de nombreuses lignées de microorganismes et la difficulté croissante de soigner les patients” explique Mathieu Agnet.“En effet, il y a la contamination du siphon lui-même et ensuite la contamination du personnel soignant ou des patients par le siphon. Le lavage des mains, le vidage des bassines suite à la toilette des malades alités sont autant d’actions sources de contamination bactérienne des siphons. Ensuite, lorsque les siphons sont colonisés par des bactéries, la contamination des personnes résulte de “l’effet splash” : l’eau tombe dans le siphon, gicle en générant des gouttelettes qui contaminent alors l’environnement autour du point d’eau ainsi que les mains, la blouse des soignants, et éventuellement le patient s’il se trouve à proximité du point d’eau. Vous imaginez bien que la situation s’avère d’autant plus préoccupante pour des patients immunodéprimés, dans les services de grands brûlés et ou en réanimation.”
Mathieu Agnet attire également l’attention sur les souillures pouvant provenir de l’eau. “La présence dans l’eau de minéraux formant un dépôt rugueux sur les surfaces des siphons et le développement de matières organiques contribuent à former un biofilm, véritable “hôtel-restaurant” pour les bactéries.”
Ainsi, pour contenir le problème, il est à la fois impératif d’éliminer le biofilm dans une phase de détergence et d’éliminer les microorganismes dans une phase de désinfection.
COMMENT RESOUDRE LE PROBLEME DE LA CONTAMINATION BACTERIENNE DES SIPHONS ?
Sachant que les siphons sont des dispositifs difficilement accessibles, qu’ils sont colonisés par des bactéries pathogènes et par des BHRe (Bactéries Hautement Résistantes émergentes) et qu’ils sont aussi le siège d’un biofilm humide important alimenté en permanence, il est important, selon Pascal Queyrel, “d’avoir une méthode combinée qui va permettre non seulement d’éliminer le biofilm mais également les microorganismes présents.” Diverses propositions ont été faites comme le rappellent nos experts en se référant notamment à des publications dont celle de Philippe Hartemann, professeur de santé publique à Nancy. “La solution chimique la plus simple consistait à verser de l’eau de Javel ou d’autres désinfectants dans le siphon avec un résultat microbiologique incertain.” D’autres solutions ont été testées telles que le siphon chauffant ou encore le siphon démontable mais n’ont pas eu les résultats escomptés. “Toutes ces méthodes qui, en plus de ne pas être très efficaces, présentent des inconvénients majeurs tels que la pénibilité de mise en oeuvre et surtout la dangerosité pour les personnes et la pollution de l’environnement lorsqu’il y a manipulation de produits chimiques” constate Mathieu Agnet.
LE DISPOSITIF SANIVAP : LA SOLUTION COMPLETE QUI ALLIE SIMPLICITE, PERFORMANCE ET ECO-COMPATIBILITE
Le but de la méthode Sanivap est d’apporter de la chaleur et d’utiliser la vapeur pour éliminer à la fois le biofilm et les microorganismes qui colonisent les siphons.
“Si l’on se réfère au Cercle de Sinner” explique Mathieu Agnet, “le procédé SANIVAP fait intervenir la vapeur qui va exercer une action mécanique et la chaleur qui va permettre de désorganiser les molécules organiques qui constituent le biofilm et de désinfecter. Nous sommes les seuls à proposer une solution complète qui coche toutes les cases.”
Pascal Queyrel ajoute que “le dispositif SANIVAP de bionettoyage des siphons est la méthode la plus aboutie pour traiter le problème de contamination des siphons, scientifiquement prouvée et sans utilisation de substances chimiques dangereuses pour l’homme ou l’environnement.
LA METHODE SANIVAP DE BIONETTOYAGE VAPEUR DES SIPHONS VALIDEE SCIENTIFIQUEMENT
“Avant la mise sur le marché du dispositif Sanivap, la première étape a consister à faire une étude de faisabilité et à montrer scientifiquement que le procédé est efficace” indique Pascal Queyrel.
“Le travail réalisé avec le laboratoire Fonderephar nous a permis de faire cela. Ensuite, deux études in situ ont été effectuées, une au CH de Toulon et une au CH de Rangueil pour vérifier l’efficacité du procédé. Après avoir présenté les résultats qui prouvent le sérieux et l’intérêt du produit, vient l’étape de déploiement dans les services hospitaliers : par exemple Poitiers, Brest ou Toulon qui d’ailleurs possède aujourd’hui une centaine de dispositifs SANIVAP. Cette étape s’accompagne d’une formation à l’utilisation du dispositif Sanivap. Tous nos appareils sont certifiés dispositif médical et là, en l’occurrence, nous avons un dispositif de bionettoyage des siphons ce qui veut dire nettoyage ET désinfection des siphons” affirme Pascal Queyrel.
Pour conclure, Mathieu Agnet confirme que “le dispositif Sanivap de désinfection des siphons s’avère la seule solution efficace pour prévenir efficacement les problèmes de contaminations issues des siphons, tout en respectant l’environnement.”. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter votre interlocuteur régional pour une démonstration contacter votre interlocuteur régional pour une démonstration.
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